79/ Danger de l'effet prismatique de verres mal montés chez un porteur sain
Incidence d'une mauvaise adaptation optique sur la posture (Positionnement et Centrage)
Nathalie HEBERT-BOUEDO
Un patient présentant un Syndrome Déficient Postural est fréquemment traité, entre autre, par des prismes posturaux dont le but est de provoquer un glissement de l’image sur une zone différente de la rétine.
Cette compensation prismatique est effectuée selon les indications de valeur et d’orientation données par l’ophtalmologiste.
Nathalie HEBERT-BOUEDO
Un patient présentant un Syndrome Déficient Postural est fréquemment traité, entre autre, par des prismes posturaux dont le but est de provoquer un glissement de l’image sur une zone différente de la rétine.
Cette compensation prismatique est effectuée selon les indications de valeur et d’orientation données par l’ophtalmologiste.
L’alternative est dans ce cas la suivante :
-soit grâce à un prisme « Press-On » collé en face interne du ou des verres de lunettes portés,
-soit, mieux encore, par une inclusion du prisme dans le verre correcteur lors de la fabrication ou au montage de celui-ci et ce, avec une absolue précision.
A l’inverse, un verre correcteur simple (c’est à dire sans correction prismatique) monté chez un porteur sain sans respect des différentes prises de mesures du patient provoque chez celui-ci un effet prismatique de même incidence que le prisme postural et génére donc une modification de la tension des récepteurs proprioceptifs. Il en est de même lorsque la monture qui supporte les verres, n’est pas correctement positionnée et ajustée.
Pour éviter cette situation, il convient de respecter des règles précises :
-au montage, une parfaite coïncidence des centres optiques des verres correcteurs avec les axes visuels du porteur ( en prenant en considération les éventuelles asymétries ), aussi bien dans le sens horizontal que vertical.
-à l’ajustage, une inclinaison de la face de la monture de 8°.
+ une monture bien horizontale + une distance verre/œil de 14 mm
+ les deux verres correcteurs bien dans le même plan.
Les incidences de mauvais positionnements de verres correcteurs seront encore plus amplifiées lorsqu’il s’agit de verres spécifiques comme les verres asphériques, très amincis ou progressifs.
Source de l'article
-soit grâce à un prisme « Press-On » collé en face interne du ou des verres de lunettes portés,
-soit, mieux encore, par une inclusion du prisme dans le verre correcteur lors de la fabrication ou au montage de celui-ci et ce, avec une absolue précision.
A l’inverse, un verre correcteur simple (c’est à dire sans correction prismatique) monté chez un porteur sain sans respect des différentes prises de mesures du patient provoque chez celui-ci un effet prismatique de même incidence que le prisme postural et génére donc une modification de la tension des récepteurs proprioceptifs. Il en est de même lorsque la monture qui supporte les verres, n’est pas correctement positionnée et ajustée.
Pour éviter cette situation, il convient de respecter des règles précises :
-au montage, une parfaite coïncidence des centres optiques des verres correcteurs avec les axes visuels du porteur ( en prenant en considération les éventuelles asymétries ), aussi bien dans le sens horizontal que vertical.
-à l’ajustage, une inclinaison de la face de la monture de 8°.
+ une monture bien horizontale + une distance verre/œil de 14 mm
+ les deux verres correcteurs bien dans le même plan.
Les incidences de mauvais positionnements de verres correcteurs seront encore plus amplifiées lorsqu’il s’agit de verres spécifiques comme les verres asphériques, très amincis ou progressifs.
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