Posturothérapie : le journal de la posturologie de Lisbonne

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dimanche, avril 15, 2007

MODE D'EMPLOI

vendredi, février 09, 2007

119/ Vidéo explicative sur un Système d'analyse et de rééducation

Attention,
ce site est un site commercial destiné aux professionnels de la rééducation

l'objectif est que vous visionniez la video disponible sur ce site pour comprendre ce que les progrès techniques et informatiques permettent de mesurer aujourd'hui

le système BIORescue un système d'analyse informatique qui conjugue une pateforme équipée de 1 600 capteurs de pression et un logiciel permettant d'effectuer des analyses et de la rééducation en feed-back.BIORESCUE

Il est toujours très difficile au patient d'avoir une idée précise de la position réelle de son corps par rapport à son environnement.

Ainsi, les consignes concernant les ajustements de cette position corporelle sont mal comprises, les exercices de rééducation proposés mal exécutés et moins efficaces.

Le principe du biofeedback postural est de permettre au patient de comparer en temps réel,la sensation qu'il a de sa posture et la réalité de son positionnement.

Par des exercices adaptés à son état, il précise l'image de son schéma corporel et améliore le contrôle de sa posture.

cliquez ici pour acceder au site et à la vidéo

118/ Qu'est ce que la posturo-cinétique?



Marc Janin (Interview réalisée en Janvier 2006)

"C'est une capacité qui permet de conserver l’équilibre. Cette capacité dépend de nombreux systèmes qui se rapportent à l’état fonctionnel tel que le système postural d'aplomb avec ses différents capteurs et l'activité musculaire comportant appareils musculo- tendineux et ostéo articulaires des segments corporels.

Dans la régulation de cette capacité posturo-cinétique, le pied joue un rôle important car c'est l'appui au sol lors du déplacement : la marche , la course et toute activité cinétique qui informe le système nerveux central et de plus il est une des entrées du système postural d'aplomb, il participe activement à l’organisation posturale du sujet.

Dans notre profession de podologue on a la chance de pouvoir l'analyser par différents examens cliniques : statique , podoscope , imagerie complémentaire mais aussi les valeurs cinétiques et des valeurs cliniques en podographie , podométrie et stabilométrie (ce qui a été recommandées par les 2 rapports de la HAS ) et on a la chance aussi de pouvoir manipuler ces pressions et ces positions ostéo articulaires par l'intermédiaire de la sole plantaire.

Sur cette capacité posturo-cinétique et la relation d'appui :

De l’importance de notre appui au niveau du sol le rôle du podologue sera aujourd'hui et dans l'avenir probablement des plus importants puisque cette capacité posturo cinétique est en relation directe avec l'axe des membres inférieurs que toute le monde reconnaît maintenant mais aussi sur les activités type tir à la carabine en statique et aussi bien pour la dynamique la préparation du mouvement (course) ou l'action locomotrice du rachis pouvant influencer l’apparition de douleur chez le lombalgique.

Nous avons la chance d'avoir une profession de Podologue qui est en pleine évolution : l'ensemble des écrits sur la pression plantaire , les différentes techniques d'orthèses avance beaucoup , les travaux initiés par les podologues eux mêmes sont de plus en plus importants et c'est une des évolutions naturelles de notre profession

Vous pensez que ce sera intégré dans le cursus d'étude?

Je l'espère ! Pour l'instant il y a certaines écoles, en fonction des sensibilités des différents directeurs qui donnent des initiations ou qui donnent plus d'éléments à l'ensemble des étudiants ; l'ensemble des formations professionnelles post-DE permet une présentation synthétique de ces choses là et à l'avenir on espère pouvoir avoir des formations ou un cycle initial plus performant ou un cycle secondaire spécifiquement dédié aux podologues pour être l'acteur prioritaire de cette manipulation de la sole plantaire.

Effectivement nous sommes obliger de travailler en collaboration avec les médecins référents dans le système de soin français mais surtout des médecins rééducateurs , des rhumatologues , l'ensemble des kinésithérapeutes et les différents intervenants de la chaîne de soin que ça soit au niveau diabétologie, sur le programme locomoteur (initiation de la marche), sur les pressions plantaires ou sur l'activité classique d'un enfant dans les stratégies d'équilibration.

A l'heure actuelle vous sentez une appréhension des médecins vis-à-vis de la posture-cinétique ?

Oui! cette capacité posturo cinétique elle est peu ou pas connue du médecin parce que la séquencialisation des études médicales par système : le système respiratoire , le système digestif ou le système locomoteur ne permet pas toujours d'avoir une vue globale.

Or on a la chance de faire une analyse morphostatique : donc un état des lieux du sujet dans les 3 plans de l'espace compléter d’une analyse des paramètres cinétiques avec des tests validés ce qui nous permet d'approcher, d’évaluer et quantifier cet état là .La réticence du médecin , elle , est légitime : c'est quelque chose de récent (+-15ans) , on a encore des preuves à faire , les preuves scientifiques ne sont plus à apporter mais on reste quand même une profession à responsabilité limitée et n'oublions pas que c'est le coordinateur de l'équipe.

Les évolutions avancent, les travaux initiés par les médecins en collaboration avec les podologues et par des podologues avancent aussi, c'est certainement une voie qui se développera à l'avenir ."



Source de l'article


l'interview est protégée par un contrat de droit d'auteur qui permet l'utilisation sous certaines conditions: , notamment :A chaque réutilisation ou distribution de cette création, vous devez faire apparaître clairement au public les conditions contractuelles de sa mise à disposition. La meilleure manière de les indiquer est un lien vers cette page web : http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/fr/

jeudi, février 08, 2007

117/ Améliorer la posture des tireurs à la carabine debout des équipes de France

mercredi 31 janvier 2007 - Autun

Dans le cadre de son diplôme de posturologie
F. Regard signe un mémoire pour la Fédération de Tir



Florence Regard est podologue rue Jondeau. Au cours de ses études de posturologie, elle fait pour la Fédération Française de Tir un mémoire qui aide les tireurs à améliorer leur position.

Florence Regard est Autunoise de souche. Elle est podologue depuis une quinzaine d'années : après trois années d'études en école, elle a obtenu le diplôme d'État, puis elle a continué encore trois ans pour faire une formation en podologie du sport à l'université Léonard de Vinci à Paris. Elle a ensuite commencé en tant qu'assistante, s'est installée à Lyon puis est finalement revenue à Autun reprendre un cabinet de podologie rue Jondeau en 2002.

La même année elle a commencé à prendre des cours à l'Institut de Posturologie de Paris. Elle est actuellement dans la quatrième et dernière année du diplôme de premier cycle de la spécialité, elle pourra ensuite entamer le second cycle d'études de trois ans.

Comme son nom l'indique, la posturologie est l'étude de la posture : le corps humain est une merveille d'équilibre. Comme un pendule inversé, il oscille librement autour d'un pivot situé dans les chevilles. La mécanique gérée par le système nerveux permet au centre de gravité d'être aussi petit qu'une pièce de monnaie, et de laisser libre cours au bon fonctionnement des organes, des muscles, des articulations et donc à la légèreté des mouvements. Des problèmes liés aux pieds, à la vision ou à la dentition peuvent causer des dérèglements de cette mécanique : la posturologie est une méthode préventive et curative qui vise à résorber ces troubles en corrigeant le système sensoriel dans son ensemble.

Pour sa dernière année d'étude de premier cycle, Florence Regard a entrepris la rédaction d'un mémoire. Il participe d'un protocole de recherche commandé par le ministère de la santé pour la Fédération Française de Tir. Il porte sur la stabilométrie, et vise à améliorer la posture des tireurs à la carabine debout : la posture du corps est en effet primordiale dans l'exécution d'un geste très technique comme celui du tir de précision.

«Dans un premier temps, le travail a consisté à établir des valeurs de référence. Vingt filles et vingt garçons âgés de 18 à 44 ans ont participé à des tests sur une plateforme équipée de sabots dynamométriques de Ouaknine. Cet appareil permet de mesurer les déplacements du centre de gravité, et ainsi de définir la meilleure position pour avoir un tir équilibré » explique Florence Regard.

« Dans un deuxième temps, le travail en collaboration avec l'entraîneur des équipes de France Raoul Dudde, consistera à donner des conseils pratiques aux tireurs pour leur permettre de progresser dans leurs performances.

Dans cette optique, j'accompagnerai au mois de mars les tireurs lors d'une compétition qui se déroulera à Montluçon ». Le protocole du mémoire a d'ores et déjà été rendu, Florence Regard le soutiendra avant le mois de septembre. Il sera ensuite publié, et sans doute présenté en conférence.

Dans le cadre sportif, la collaboration a aussi lieu pour d'autres disciplines comme le golf ou encore le tir à l'arc : là aussi l'objectif est d'optimiser la performance en tendant vers le meilleur geste, parfois en créant des semelles spéciales adaptées pour le compétiteur.

Dans le domaine curatif, beaucoup de patients viennent au cabinet pour des douleurs, des mesures permettent alors de déterminer l'origine du mal.

Le but est alors de rééquilibrer la personne, avec l'aide de conseils et très souvent de semelles spéciales. Il y a ensuite un suivi qui permet de voir les évolutions à apporter au traitement.

Source de l'article
le Journal de Saône et Loire
http://www.lejsl.com/actu/autun/20070131.JSA0221.html

116/ La Posturologie en synergie avec la Podologie



Nicole FLOIRAT
Podologue Posturologue

"La Posturographie nous permet au moyen des mesures effectuées sur une plate-forme informatisée, de quantifier et surtout de visualiser les dysfonctions de la posture de l'homme, nous aidant considérablement au niveau de la thérapie.

Vous pouvez donc voir à l'image , grâce à cette technique, les matérialisations graphiques des pelotes du centre de pression (centre de masse), élément permettant de calculer et visualiser la position de ce paramètre analytique par rapport à la position moyenne d'équilibre, indiquant le degré d'efficacité de la tactique posturale du sujet ainsi que la nature de fonctionnement du système orthostatique.

Les pelotes des centres de pression ci-après (voir l'imagerie sur le site original) vous donnent l'occasion de visualiser une image de normalité de l'expression posturale de l'homme :
Pelotes des centres de pression chez un patient non affecté par des dysfonctions posturales réalisant une pelote de son centre de pression de 91 mm2 en situation d'examen yeux ouverts et d'environ 225 mm2 en situation yeux fermés.

L'exemple de l'animation (voir la vidéo sur le site original ) appliqué à ce cas clinique nous offre :une démonstration de synergie posturologie - podologie par retour à la normalité d'un patient affecté par un syndrome postcommotionnel d'ampleur à la suite d'un grave accident de la circulation.
La thérapie a consisté à traiter uniquement au moyen d'orthèses plantaires (semelles orthopédiques). Le retour à une situation physique normale s'est effectuée dans un délai de 1 mois.
Premier cas :
Le sujet fortement invalidé a pu reprendre ses activités normalement trois mois plus tard. Vous pourrez constater sur l'animation qui suit, le gain postural réalisé à partir de l'impressionnante pelote réalisée avant thérapie.

Ce patient était sévèrement affecté par un syndrome de déficience posturale de type surcontrôle volontaire de l'équilibre sévère, consécutif à une percussion sur un passage clouté par un véhicule roulant à 60 km/h, le fonctionnement de son système orthostatique était anéanti.Les algies atteignant l'ensemble du corps étaient sévères, le sommeil avait pratiquement disparu (2 heures par nuit), toute l'activité était devenue impossible, la marche quasi-impossible, les sensations vertigineuses importantes et fréquentes.Du point de vue comportemental postural nous mesurions en moyenne :800 mm2 en situation d'examen yeux ouverts et de 3019 mm2 en situation yeux fermés.

Ce qui démontre bien que la normalité de la posture était gravement endommagée.

Le retour du centre de pression à la normalité s'est accompagné au bout de deux semaines d'un retour à une normalité comportementale posturale avec disparition des algies, retour du sommeil, rétablissement de la symétrie tonique posturale, disparition des sensations vertigineuses et reprise totale des activités professionnelles et de loisir.

Cette démonstration issue d'une imagerie digne de la technologie du 3ème millénaire est de nature à bouleverser la conception des thérapies usuelles de nos cabinets, nous semblions démunis voir impuissants en présence des maux du siècle :

- le mal de dos si fréquemment rencontré,
- les sensations de vertige et d'instabilité,
- certains états dépressifs,
- les douleurs affectant l'ensemble du corps à partir des asymétries toniques posturales,
- les syndromes posturaux posttraumatiques.

Cette façon de procéder tient compte de la réalité du système postural fin, notion essentielle que nous devons au physiologiste britannique Sir Charles BELL qui déjà, en 1837 la définissait ainsi :
"Comment un homme maintient sa posture contre un vent violent qui souffle contre lui ? Il est évident qu'il possède un sens par lequel il connaît et maîtrise l'inclinaison de son corps, et qu'il possède l'aptitude à la réajuster ainsi qu'à corriger tout écart par rapport à la verticale."

A partir de cette définition, les posturologues ont mis au point l'entier d'une discipline qui nous permet de traiter un très grand nombre de pathologies posturales.

Nous sommes en droit de penser que cette révolution technologique commence à porter ses fruits.

Hier, les plus hardis d'entre nous croyaient à la proprioceptivité, et comme le déclarait à juste titre Auguste Comte : "il faut croire au déterminisme car il faut croire à la science", nous pouvons aujourd'hui en fonction de ce qui précède déclarer à notre tour : il faut croire à la posturologie car à la suite de Sir Charles Bell nous pouvons croire à l'action du système postural fin.
Toujours à partir de cette définition, nous pouvons également constater que jour après jour il nous est donné de recevoir et de traiter des malades posturaux, des patients atteints de ce que l'on peut dénommer maintenant à juste titre :

Un syndrome de déficience posturale.

Ce type de patient nous le connaissons maintenant bien, nous sommes en présence d'un malade qui a effectué parfois un long périple avant de venir nous voir, il se rend d'ailleurs à la consultation muni de nombreux examens antérieurs, mais la plupart du temps ayant perdu espoir, ce qui le conduit à se demander s'il existe réellement une solution thérapeutique efficace dans son cas.

Nous sommes bien là en présence de la définition environnementale d'une maladie posturale, celle là même qui était à l'origine des critiques acerbes à l'encontre des premiers posturologues au sujet desquels certains sceptiques se demandaient de quelles chimères évanescentes ils pouvaient bien s'occuper puisqu'il n'existait alors aucune imagerie fiable permettant de déterminer et surtout de suivre l'évolution du traitement de ces maladies posturales.
Le traitement d'un syndrome de déficience posturale est maintenant bien maîtrisé et systématisé.

Les mesures effectuées à partir d'une plate-forme informatisée de stabilométrie clinique nous permettent de déterminer avec exactitude :

- L'ampleur des asymétries toniques posturales,
- L'origine causale des dysfonctions posturales constatées,
- Le type de syndrome de déficience posturale affectant le patient examiné."
(voir les vidéos sur le site pour bien comprendre)


source


Source : http://floiratnicole.fr

mercredi, janvier 03, 2007

Nouvel année 2007



Posturothérapie le journal de la posturologie de Lisbonne vous souhaite une bonne et heureuse année 2007 et vous propose de vous retrouver sur le forum du site.

mercredi, octobre 11, 2006

MODE D'EMPLOI

115/ Lien entre posture et Occlusion

Rapport de recherche


Recherche demandée par un groupe de travail de l'Association Posture et Équilibre.
Responsable de ce groupe : Monsieur le professeur Gahéry, UMR 6562, Marseille

1. Introduction
2. But
3. Méthodologie
4. Résultats et analyses
5. Interprétations générales


CONCLUSION

" A la lueur de ce travail et de l'interprétation des résultats, les conclusions suivantes semblent justifiées :

- il y a des interrelations certaines entre posture et occlusion ;
- le stress a une influence certaine sur l'occlusion et la posture. "

Docteur
Bernard BRICOT



LIRE L'INTEGRALITE DE L'ARTICLE>>>>>>>>>

http://perso.orange.fr/posturologie/rapports/rapp1.htm

mardi, septembre 19, 2006

114/ Posture et douleurs chroniques




Les priorités thérapeutiques

80% des consultations, toutes spécialités confondues, sont pour des douleurs! C’est aussi précisément dans ce domaine, surtout si ce sont des douleurs chroniques, musculaires et articulaires que la médecine semble inefficace!

On associe souvent une mauvaise posture aux douleurs, avec raison. En effet il ne peut y avoir de douleurs chroniques, si le patient présente une bonne posture! Cela se vérifie facilement cliniquement.

Des études Européennes démontrent que sans une bonne correction posturale, on observe de nombreuses récidives au niveau des douleurs musculaires et articulaires…

Cependant l’étude de la posture ne peut se limiter à l’observation du corps dans les trois directions de l’espace, on doit aussi vérifier l’intégrité du système postural (STP).

Ce dernier très méconnu et peut étudié, est composé par de nombreux capteurs et récepteurs périphériques, qui renseignent le système nerveux involontaire, (extra pyramidal), et permet ainsi au système musculaire de s’adapter sur une posture particulière, en fonction des informations qu’il reçoit… Par ailleurs il existe aussi des blocages, qui en agissant sur les chaînes musculaires, provoquent des compensations, ou stressent en permanence le STP.

La connaissance du STP et de son bon fonctionnement, permet de comprendre les échecs (et les récidives) dans les traitements des douleurs musculaires et articulaires.

Le bon fonctionnement du système tonique postural repose sur la logique et le bon sens, la biomécanique, et la neurophysiologie.

Découvrir le concept postural, c’est comprendre que le corps humain est un tout structuré, indissociable pour son bon fonctionnement sur tous les plans : biomécanique, neurophysiologique, psychique et énergétique.

L’étude de la posture nous révèle beaucoup d’informations sur la santé et les possibilités thérapeutiques. Cette étude ne se limite pas à l’observation du corps dans les trois directions de l’espace, mais s’étend à l’analyse des différentes portes d’entrées du système tonique postural fin…

L’œil associe une extéroception sensorielle et une proprioception musculaire. En effet un trouble de l’oculomotricité peut provoquer de la fatigue visuelle, des problèmes de concentration ou d’équilibre, des céphalées, l’hyperactivité d’un enfant ou son échec scolaire, mais aussi un déséquilibre de la posture.

Dès que l’on présente une asymétrie de tension sur les muscles oculaires, elle se répercute sur les chaînes musculaires, et se retrouve sur la posture…

Les recherches sur la posture démontrent que nos pieds s’adaptent à tout déséquilibre sus-jacent. Or, jusqu’à présent ils sont toujours considérés et traités comme une cause…

L’intégrité de l’appareil manducateur conditionne le bon équilibre entre l’occiput, les cervicales et les dorsales. Ce système est bien souvent négligé par non connaissance de ses interactions avec la globalité du système musculaire corporel…

Certaines cicatrices, notamment à cause de l’extéroception cutanée, peuvent provoquer des déséquilibres posturaux, mais aussi neurovégétatifs ou hormonaux…

source
http://www.healingchronicpain.com/fr/home/index.asp



Source : http://www.healingchronicpain.com/fr/home/index.asp

113/ Dyslexie, les yeux et les muscles en accusation

Vous pouvez écouter*** en direct 3 interviews du docteur Patrick Quercia sur le site du FIGARO.FR


http://www.mespodcasts.fr/index.php?fuseaction=podcasts_main.ShowPodcast&podcastID=38&ptn=15

la gratuite d'écoute se termine le 22 septembre 2006
Attention ce document est protégé par copyright



document 1. Les dyslexies (16mn)

La dyslexie survient chez des enfants intelligents, normalement scolarisés, indemnes de troubles sensoriels et de troubles psychologiques préexistants.
Ce podcast, en compagnie du Dr Patrick Quercia, ophtalmologiste en Bourgogne et de Thierry Pozzo, directeur du laboratoire INSERM Motricité-Plasticité, permet de mieux comprendre le problème de la dyslexie.

document 2. Une technique révolutionnaire (19mn)

Les traitements actuels de la dyslexie ont une action limitée et utilisent essentiellement des méthodes pour contourner les difficultés de lecture des enfants dyslexiques. L'approche musculaire se propose, elle, de les guérir. Des précisions avec le Dr Patrick Quercia, ophtalmologiste en Bourgogne et Thierry Pozzo, directeur du laboratoire INSERM Motricité-Plasticité.

document 3. Itinéraire d'une guérison (20mn)

Comment parvenir à une guérison, c'est ce que le Dr Patrick Quercia, ophtalmologiste en Bourgogne et Thierry Pozzo, directeur du laboratoire INSERM Motricité-Plasticité, nous expliquent.

mardi, avril 25, 2006

112/ La reprogrammation posturale selon Paul Fecteau (clinique de Posturologie de Quebec)


La reprogrammation posturale consiste à symétriser artificiellement le tonus réflexe du Système Postural assez longtemps pour qu'ils deviennent acquis. Elle est indiquée lorsque la maturité du Système Postural s'est mal acquise dans la période de 1 à 8 ans.

Comme pour la musique ou le sport, ce n'est qu'en répétant un geste qu'il peut devenir automatique. Puisque le Système Postural ne fonctionne pas en mode conscient, tout comme le système digestif, nous devrons procéder, pour le normaliser, à une stimulation de ses sensations inconscientes, c’est-à-dire à partir des capteurs. En pratique, cela correspond presque toujours au capteur pied, puisque le système nerveux central répondra toujours à ce capteur.

Deux principales thérapies sont possibles. La neuro-stimulation et l'orthèse à action cutanée.

La neuro-stimulation consiste à un procédé de vibration à haute fréquence qui stimule symétriquement la peau des deux pieds, et qui force le Système Postural à produire une symétrie tonique des chaînes musculaires. Répétée quotidiennement, la symétrie fonctionnelle fini par s'intégrer dans le système nerveux et elle sera répétée correctement le reste de notre vie. Comme pour l'apprentissage de la conduite d'une bicyclette, le réflexe acquis est permanent. Le grand avantage des semelles à neuro-stimulation, contrairement aux orthèses à action cutanée, est d'agir aussi efficacement en position assise que debout.

Un des neuro-stimulateurs, le Neurostab ©, correspond à des circuits électroniques qui émettent, à très faible puissance, une onde électro-magnétique d'environ 5MHz, soit dans la gamme des ondes courtes. Cette vibration à haute fréquence excite les capteurs de pression de la peau. Lorsque la stimulation est symétrique sous les deux pieds, le système postural réagira en symétrisant les chaînes musculaires, ce qui corrige spontanément les asymétries posturales d'origine centrale. Afin de reprogrammer les schémas moteurs, il suffira de placer ces plaquette électroniques dans des fausses semelles, et de les porter du lever au coucher pendant quelques mois (de 2 à 12 mois). Les Neurostab© ne produisent pas d'effet secondaire connu et on ne lui connait aucune incompatibilité médicamenteuse ou thérapeutique.

L'orthèse à action cutané est une semelle orthopédique moulée sur mesure dont l'action de pression sur la peau est ajustée de façon à induire une symétrie posturale. La précision de fabrication et d'ajustement périodique est de l'ordre de 0,1mm. Son action de reprogrammation posturale est plus lente (de 2 à 4 ans) qu'avec les Neurostab©, et elle n'est indiquée que si le pied nécessite une orthèse plantaire. Seule la Clinique de Posturologie de Québec est détentrice de cette technique qui a été mise au point par Paul Fecteau en 1996.

L'oeil

Plusieurs perturbations pourront affecter le capteur oculaire. La première nécessité est d'avoir une bonne vision optique. En cas de déficit, la vision devra être corrigée par des verres correcteurs (lunette ou verre de contact). La mise en place de ces verres correcteurs devra faire preuve d'une très grande précision.
En effet, la correction optique comportant des prismes déviant la lumière, le centrage des verres devra être parfait, sinon la déviation lumineuse forcera les muscles de l'oeil à s'y adapter et induira une asymétrie posturale conséquente. Le centrage des verres et l'ajustement des montures est la première condition à respecter. La vérification périodique de l'ajustement des montures par l'opticien est fortement recommandé, particulièrement chez les enfants.

Lorsque le patient présente un trouble oculo-moteur, plusieurs solutions sont envisageables. En France, l'orthoptie, qu'on pourrait comparer à une physiothérapie de l'oeil, procurera un programme d'exercice afin de renforcer, assouplir et mobiliser les muscles extra-oculaires, en plus d'entraîner de bons réflexes oculo-moteurs. Cette profession n'a malheureusement pas le droit de pratique libérale au Québec, et nos optométristes sont peu spécialisés en ce domaine particulier.

Au Portugal, le Dr Orlando Alves da Sylva, ophtalmologiste et strabologue, a conçu une technique de prismation oculaire particulière (l'ophtalmoposturologie méthode de Lisbonne) qui donne apparemment de bons résultats. Cette technique n'est ni enseignée, ni pratiquée au Canada (elle l'est en France)

Lorsque les muscles et les globes oculaires sont sains, mais que seuls les réflexes oculo-moteurs sont perturbés, l'auriculothérapie, expliquée plus bas, donnera d'excellent résultats.

Le pied

Le capteur pied se corrige par une orthèse dont l'ajustement tient compte autant le l'extéroception cutané que des tensions sur les fascia, les muscles, les tendons et les ligaments. Dans les cas où le pied nécessite une orthèse plantaire, cette orthèse devra être ajustée avec précision (à 0,1mm près) afin d'obtenir, par la stimulation cutanée, une action de symétrisation posturale. De façon périodique, lorsque le pied se repositionne ou que l'orthèse s'est affaissée, le réajustement fin de l'orthèse sera fait afin de maintenir pleinement efficace la symétrisation posturale. La période entre les ajustements variera de 2 à 6 mois.

La mâchoire

En plus des travaux de restauration dentaire conventionnel, la correction du capteur mâchoire devra tenir compte de sa très fine sensibilité tactile.

L'appui dentaire adéquat obligera à remplacer toute dent manquante, et à ajuster à une précision de 10 à 20 microns les contacts dento-dentaire. Cette précision incontournable apporte un très grands défits professionnels pour les dentistes. Tous les appareils dentaires mis en bouche, les ponts fixes, couronnes, prothèses totales ou partielles et les gouttières, devront présenter la même précision de fabrication et d'ajustement.

Lorsque la musculature ou l'articulation de la mâchoire sont en cause, il faudra procéder à un repositionnement mandibulaire. Il s'agit de changer la relation spatiale entre l'os mandibulaire et le maxillaire. Plusieurs techniques sont utilisables et le succès thérapeutique dépendra autant du professionnels qui la choisie et l'exécute que de la technique elle-même.

Dans les pires des cas où l'articulation de la mâchoire est en dysfonction importante (craquement, luxation réductible ou non du disque intra-articulaire, douleur), la technique la plus précise est celle mise au point par le Dr Alain Landry, de Beauport au Québec, appelée «Repositionnement Mandibulaire Contrôlé».
Il s'agit d'une technique se déroulant en 2 phases. La phase I consiste à mettre en bouche une gouttière d'acrylique conçue et fabriquée de façon à positionner adéquatement la mandibule et ses articulations, de même que chacun des muscles qui s'y rattachent, et de permettre un fonctionnement harmonieux de la cinétique mandibulaire. La phase II consiste à replacer les dents de façon à maintenir la position mandibulaire obtenue à la phase I. La phase II pourra inclure de l'orthodontie, ou la fabrication de prothèse ou de couronnes.

La nutrition

Le bon fonctionnement du corps humain, comme la perception de la douleur ou la vitesse de réparation tissulaire, est influencé par la qualité de sa biochimie interne, donc de l'alimentation. Dans les cas ou un déséquilibre nutritionnel est suspecté, le patient sera invité à consulter une nutritionniste, une diététicienne ou une naturopathe.

Par exemple, les patients déminéralisés auront tendance à s'acidifier, ce qui abaisse considérablement leur seuil de douleur. Au bilan postural, on observera un ensemble de douleurs plus importantes que les asymétries présentes ne devraient induire.

Le premier aliment que le corps a besoin est l'eau. Avec cette eau, notre corps élimine la chaleur et les toxines, et se lubrifie. Une carence en apport quotidien d'eau, ou l'excès de consommation de breuvage diurétique comme le café et le cola, apportera à long terme plusieurs problèmes de douleurs et de raideurs. À moins d'une contre-indication médicale, la consommation d'eau doit être de 2 litres par jour chez l'adulte de poids moyen.

L'auriculothérapie

L'auriculothérapie a été découverte par le Dr Paul Nogier de Lyon. Elle a été reconnue et approuvé par l'OMS en 1992. Cette technique repose sur le fait qu'il existe environ 1 500 points réflexes sur le pavillon de l'oreille. Chacun de ces points correspond à une zone particulière du cerveau. En stimulant un point de l'oreille, l'auriculothérapeute stimule la zone du cerveau correspondante.

Lorsqu'une zone du cerveau est en dysfonction, le point auriculaire correspondant devient sensible à la pression. Une des techniques de détection de dysfonction neurologique est l'exploration palpatoire, à l'aide d'un stylet, du pavillon de l'oreille. Le Dr Nogier a aussi mis en évidence que la stimulation d'un point réflexe modifiait subtilement le pouls radial. La prise du pouls simultanée à la stimulation des points auriculaire est alors très révélatrice de dysfonction neurologique.

L'arsenal thérapeutique de l'auriculothérapeute est diversifié. La stimulation thérapeutique du pavillon de l'oreille pourra se faire autant par la pression, le froid, les champs magnétiques, les laser froid (à lumière blanche ou infra-rouge pulsée) et les courants électriques. L'auriculothérapie est particulièrement indiquée dans le Syndrome de Déficience Posturale.

La Kinésithérapie

La Kinésithérapie est une thérapie manuelle, donc à la fois un art et une science, qui réharmonise les états mécaniques des articulations périphériques, des sacro-iliaques et de la colonne vertébrale dans les cas d'affections mécanogènes telles que les épiphysites, les ostéochondroses, les tendinites, les périarthrites, les lumbagos, les dorsalgies, les torticolis, les protrusions discales, les hernies discales, l'arthrose. Elle vise le rendement fonctionnel maximal des diverses capacités d'un individu par l'utilisation de différentes thérapies manuelles, comme les ELDOA, les Étirements Myo-Fasciaux, les Pompages Articulaires et les Normalisations Fasciales et Crânienne.

La psychologie

Les chaînes musculaires sont contrôlées par le Système Postural mais elles sont aussi utilisées par le language corporelle exprimant nos états d'âmes. Il arrive que les troubles émotionnels soient une source de perturbation posturale. Les patients, dont le trouble émotionnel est objectivable, seront invités à consulter un psychologue ou un travailleur social afin d'en préciser la nature et l'importance.
source

111/ Le Syndrome de Déficience Posturale


"On nomme «syndrome de déficience posturale» l'ensemble des possibilités de signes et symptômes plus ou moins présents chez le patient dont le Système Postural ne fonctionne plus de façon optimal.

Lorsque le Système Postural se dérègle, la performance dans l'atteinte des trois principaux objectifs biologiques sera diminuée, ce qui fera apparaître les signes et symptômes propres à chacun de ces objectifs. Ils varieront d’un patient à un autre selon l'âge, le poids, l'ancienneté du déficit, les traumatismes accumulés, le type de travail, les pathologie connexes, etc.

Équilibre

Les troubles de l'équilibre donneront des manifestations diverses: de l'enfant qui chute anormalement, aux vertiges en hauteur, de la sensation d'ébriété qui participe parfois à l'agoraphobie, parfois à la sédentarisation et qui rend périlleux l'approche des escaliers et des dénivellations, et finalement à la chute inexpliquée des personnes âgées. Rien qu'à ce titre, le coût socio-économique des conséquences de la chute des personnes âgées, avec les soins directs et indirects et l'hospitalisation souvent définitive, entraîne une grave pression financière sur le système de santé des pays occidentaux.
Par ailleurs, la juxtaposition d'une autre maladie affectant l'équilibre, comme la sclérose en plaque ou le syndrome de Meunière, aggravera de façon considérable l'altération de l'équilibre.
Plus le système postural est déficient, plus la performance de la gestion de l'équilibre diminue.
On verra donc augmenter les occasions de perte d'équilibre, les vertiges se produiront à une hauteur moindre... jusqu'à se produire sur une chaise. Le patient atteint cherchera à garantir son équilibre dans les foules, en haut des escaliers et évitera les situations à risque comme la bicyclette et certains sports.

Douleur

La gestion des contraintes mécaniques, lorsqu'il y a amoindrissement de la performance du Système Postural, sera moins apte à protéger parfaitement les structures corporelles. L'accumulation des micro-traumatismes, par manque d'auto-protection, favorisera l'installation de douleurs musculo-squelettiques chroniques et de dégénérescence articulaire.

Par ailleurs, la mal-protection des tissus blessés retardera la guérison normale (le plus bel exemple est l'épi-condylite chronique), ou aggravera les douleurs d'une maladie systémique comme la poly-arthrite rhumatoïde.
Notons que cette gestion des contraintes mécaniques est faite 24 heures sur 24. Les douleurs positionnelles (longtemps assis ou longtemps couché) et les douleurs fonctionnelles (qui se produisent au mouvement) sont souvent le reflet du syndrome de déficience posturale.

Dans l'enfance, peu de douleurs seront habituellement manifestes. Quelques plaintes sporadiques, particulièrement aux membres inférieurs, seront rapportés par l'enfant, souvent après une période de jeux intense. À la pré-puberté, les plaintes de malaise ou de légère douleur récurrente inciteront les parents à consulter.
À l'examen médical, aucune lésion ne sera trouvée et la croissance sera accusée. Habituellement, les douleurs intermittentes s'installeront progressivement entre l'adolescence et la trentaine. Malgré les consultations dont la fréquence sera en fonction de l'intensité des douleurs ressenties, le soulagement thérapeutique apporté sera d'une durée de plus en plus courte. Les douleurs deviendront chroniques.

La particularité des douleurs d'origine posturale, contrairement aux douleurs traumatiques, est de s'aggraver avec le temps. Les asymétries posturales étant minimes, ce n'est qu'à long terme qu'elles produiront leurs méfaits.
Le plus bel exemple est l'usure d'un pneu légèrement désaligné par un accident. Il faudra accumuler le kilométrage avant d'apercevoir l'usure inégale.
Chez l'enfant en santé, l'apparition de douleur peut se faire après quelques années de mauvaise gestion posturale.
Chez l'adulte, il peut y avoir quelques mois d'écart. Pour tous, l'installation des douleurs sera typiquement progressive, et plusieurs facteurs feront varier cette vitesse de progression.
Parce que l'installation des douleurs est insidieuse, plusieurs patients auront l'impression que les douleurs ont commencé par un geste simple ou par une activité particulière.

Fatigue

Parce que le système postural n'arrive plus à optimiser les réflexes de l'équilibre, le coût en énergie musculaire progresse avec l'augmentation des oscillations debout et le manque d'harmonie de la marche.
La posture imparfaite augmente aussi la dépense d'énergie par une plus forte sollicitation des muscles en station debout. L'ensemble de ce gaspillage d'énergie apporte au patient atteint une sensation inexplicable de fatigue ou de lassitude.
La fatigue atteindra autant les muscles squelettiques que ceux des yeux. Cette sensation se manifestera particulièrement à l'effort où le patient croira à un manque d'entraînement, une inaptitude corporelle ou, pire encore, une incapacité personnelle à faire des efforts.

En cas de déficience posturale, il y aura augmentation des dépenses énergétiques dans le maintien des différentes postures quotidiennes.
La fatigue induite se manifestera chez l'enfant qui demande à être porté par ses parents, chez l'adolescent qui cherchera à se coucher après l'école ou chez l'adulte qui ne trouvera pas d'explication logique à cette fatigue en regard de l'activité encourue.
Souvent, la sensation de fatigue non proportionnée à l'effort déployé sera interprété, autant par le patient lui-même que par son médecin, comme provenant soit d'un manque d'entraînement physique, soit d'origine psycho-émotionnel ou métabolique.

La déficience de l'oculo-motricité

Parce que l'oculo-motricité est fréquemment perturbée dans les cas de syndrome de déficience posturale, tous les cliniciens ont constaté que les patients atteints présentent aussi un ensemble de symptômes conséquents à la perte de performance de la vision binoculaire.
La capacité de lecture sera affectée: la mémorisation des textes pourra perturber le cheminement scolaire et la lecture apportera de la fatigue oculaire (lire une heure ne devrait apporter aucune fatigue aux yeux) ou des céphalées frontale à la lecture.
Parce que la vision permet de préciser les mouvements de la main dans l'espace, les patients atteints seront victimes de maladresses, heurtant la vaisselle, les cadres de porte et les gens. Une motricité oculaire perturbée rendra aussi difficile la conduite automobile la nuit, à la pluie, dans le brouillard et le trafic, et lors des chutes de neige.

Les fonctions émotives seront fréquemment atteintes. Lorsque nous nous promenons en forêt la nuit, trois sentiments nous assaillent tous plus ou moins.
Le premier est le sentiment d'inaptitude: nous ne pouvons voir ni l'environnement, ni les prédateurs potentiels.
Le deuxième sentiment sera celui de l'anxiété: ne pouvant déceler les dangers potentiels, nous anticipons leurs présences (on a l'impression que les prédateurs se préparent à nous manger). Le troisième sentiment est celui de devoir se cacher.
C'est l'instinct de se terrer pour ne pas être vu. Les patients atteints de déficit oculo-moteur subiront, mais moins fortement qu'en forêt la nuit, les mêmes sentiments. Le profil psychologique de ces personnes sera celui d'un manque de confiance en soi, d'un niveau anormal d'anxiété et elle aura tendance à rester à l'écart des autres afin de ne pas attirer l'attention sur elle.
Ce phénomène passera pour un trouble psychologique, et ne sera pourtant que la conséquence d'une perturbation de la coordination réflexe des muscles externe des yeux, perturbant la vision binoculaire et la perception des distances.

Le site des pathologies

Lorsque le système postural est déréglé, l’origine du dérèglement peut se situer sur chacune des 4 phases de son cycle d’exécution.

Les pathologies de structure

Les asymétries squelettiques, comme la jambe courte et la scoliose, ne se réparent pas. Elles devront être compensées par une attelle, une talonnette ou un corset. Par leur caractère irréversible, elle laisseront une séquelle posturale permanente et nécessiteront une correction elle-aussi permanente. La mise en place de la compensation aura pour effet d'éliminer les symptômes.

Les pathologies du mouvement

Elle sont le reflet de perturbation de la force et de la souplesse, comme le blocage vertébral, l’ankylose articulaire, le trouble ostéopathique, etc. Ces pathologies seront traités par les thérapeutes manuels selon l'indication. Lorsque le déficit postural est ancien, il y aura habituellement une perturbation de la souplesse.
La correction de ce trouble demandera plusieurs séances de thérapie manuelle comme la kinésithérapie, la somatotérapie, l'orthothérapie, la physiothérapie, la chiropractie, l'ostéopathie, etc.
Les troubles de la force sont moins fréquents. On les rencontre lors de mouvements répétitifs comme en médecine du travail et en médecine du sport. Un programme de renforcement équilibrant l'asymétrie de force corrigera le problème.

Les troubles de tonus

La normalisation des capteurs ou de «l'intégrateur» (le système nerveux) sera suffisant et nécessaire pour normaliser le tonus.

Les réflexes posturaux mal-acquis

Le système postural de l'Humain enregistre ses réflexes posturaux entre 1 et 8 ans. S'il a été déréglé pendant cette période, les réflexes acquis seront mal programmés. Il faudra procéder à une reprogrammation posturale, sinon tout traitement sera suivi par une récidive.

Par l'auriculothérapie, plusieurs réflexes peuvent-être traités avec succès. Cet adjuvent est fort utile lors de la reprogrammation posturale.

Les capteurs

Le dérèglement d’un capteur est un dérèglement de sensation. Les pathologies de sensation sont extrêmement fine, et elles ne se mesurent pas directement, c’est le résultat de la perturbation qui se mesure.

Si un organe est asymétrique dans sa structure (ex: pied croche, dent croche...), cela ne signifie pas nécessairement qu’il est inadéquat dans son rôle de capteur. Inversement, l’anatomie adéquate d’un organe ne garantie pas que son rôle de capteur est lui-aussi adéquat.

Par exemple, le pied existe au niveau de la structure avec son squelette. Il existe au niveau capteur avec sa peau. Il existe au niveau du système nerveux avec ses nerfs et il existe au niveau de l’exécuteur avec ses muscles. Donc, un même pied peut avoir des défauts structurels (pied creux, pied plats) et ne pas avoir de défaut de capteur. À l’inverse, nous pouvons avoir un pied qui comporte une anatomie normale, mais dont le rôle capteur n’est pas adéquat.

Ce sont par les différents tests cliniques que nous pourrons distinguer l’origine de la pathologie qui affectera tantôt le rôle de structure, tantôt le rôle de capteur, tantôt le rôle de système nerveux et tantôt le rôle musculaire. Si l’on décide de corriger la structure d’un capteur, il faudra immanquablement réajuster son rôle de capteur. Ceci est particulièrement important lors de travaux dentaire, de pose de lunette ou de fabrication d'une orthèse du pied."
Paul Fecteau (clinique de Posturologie de Quebec)

110/ Origines de la posturologie



"La Posturologie n’est pas une approche en médecine douce,
mais bien une approche médicale conventionnelle. "



"La médecine scientifique s'est particulièrement développée au 19ème siècle en se basant sur l'anatomie: un organe donne une fonction, une lésion donne un symptôme… L'acquisition des connaissances en anatomie fournit alors le concept de "lésion" qui sera considérée comme la source de la pathologie et la preuve mesurable de sa présence. Ce concept de lésion se révèle un outil extraordinaire pour structurer les maladies du système nerveux central.
Connaissant les symptômes d'une maladie et connaissant l'anatomie du système nerveux central, les médecins pourront déduire où se situe la lésion.
Entre les années 1860 et 1870, la base de la Neurologie sera construite sur ce concept de pathologies lésionnelles.

Par la suite, la fin du 19ème siècle a vu naître le concept de maladies nerveuses sans lésion observable. Jean-Martin Charcot et Joseph Babinski ont démontré que certaines des maladies du système nerveux central sont des maladies psychologiques car il était possible de provoquer leur manifestation par des techniques psychologiques comme l'hypnose.
Sigmund Freud poursuivra l'étude de ces maladies psychologiques et établira les bases de leur traitement par la psychanalyse.
La Neurologie se sépare donc en deux branches; les pathologies lésionnelles et les maladies psychologiques.

Joseph Babinski, lui, poursuivra une autre piste, mais sans aboutir à un concept valable. A côté des maladies neurologiques qu'il connaissait parce qu'il avait participé à leur description, et à côté des maladies psychologiques qu'il avait étudié avec Charcot, il soupçonna l'existence d'un autre type de maladie neurologique sans lésions observables, mais différentes des maladies psychologiques: les pathologies fonctionnelles du système nerveux. Ce concept est toutefois resté dans l'ombre faute d'aboutissement des travaux de recherches, et l'enseignement de la neurologie anatomique est demeuré la norme du siècle dernier.

La Première Guerre Mondiale a permis d'observer un ensemble de signes et symptômes nouveau et mal compris à l'époque. Certains soldats, blessés au crâne mais sans lésion neurologique observable, se plaignaient de vertige, céphalée, sensation d'ébriété, fatigue et troubles de la vision.
Ces observations ont été rapporté en France par Pierre Marie et en Allemagne par Vierordt. Elles ont donnée naissance au concept de «syndrome subjectif des traumatisés du crâne». Le versant subjectif de ce syndrome a favorisé son abandon dans la pratique médicale quotidienne, malgré de nombreuses publications au cour du 20ème siècle. Tout ces travaux ont quand même permis de jeter les bases de la Posturologie moderne.

Au début du siècle dernier, Charles Bell posait le problème suivant : «Comment un homme maintient-il une posture debout ou inclinée contre le vent qui souffle sur lui ? Il est évident qu’il possède une aptitude à réajuster et à corriger tout écart par rapport à la verticale».
Au cours du même siècle, le rôle de la plupart des capteurs qui concourent au maintien de la station debout ont été découvert. L’importance des yeux était mise en évidence par Romberg, la proprioception des para-vertébraux par Longet, l’influence du vestibule par Flourens, le “sens” musculaire par Scherrington.

Plus près de nous, le docteur Baron, du Laboratoire de Posturographie à l’Hôpital Ste-Anne à Paris, publiait une thèse, en 1955, sur l’importance des muscles oculo-moteurs dans l’attitude posturale et le docteur Martin Da Cunha, du Portugal, fût le premier à décrire le «syndrome de déficience posturale».

Les années 1970 ont été particulièrement fructueuses en terme de découverte.

À Paris, le Dr Pierre Marie Gagey a fondé «L'École Française de Posturologie» et a jeté les bases de la stabilométrie: la branche de la posturologie qui s'intéresse à l'équilibre de l'Homme debout.
La conception d'instruments électroniques, permettant de mesurer et de quantifier l'ampleur des oscillations d'un sujet debout, a permis d'objectiver les mécanismes fins du contrôle postural, particulièrement que le Système Postural est un système non-linéaire (il n'y a pas de proportion entre la stimulation et l'ampleur de la réaction).

À Marseille, le Dr Bernard Bricot fondait le «Centre International d'Étude de la Statique» (CIES) et proposait la relation entre les asymétrie de la posture debout et les douleurs musculo-squelettiques chroniques. À Lisbonne, le Dr Orlando Alves da Sylva poursuivait les premiers travaux de Martin da Cuhna avec la mise au point d'une technique de prismation oculaire pour normaliser le fonctionnement du Système Postural.

En fait, les différents travaux réalisés depuis un siècle ont permis de conceptualiser l'existence du «Système Postural» et d'offrir une description de sa physiologie ainsi que de ses pathologies.
En 2005, Paul Fecteau et Alain Zarka démontraient la corrélation statistique entre l'asymétrie de la posture debout et la présence de l'ensemble des douleurs musculo-squelettiques chroniques"

Vulgarisation par Paul Fecteau (clinique de Posturologie de Quebec)
source

109/ Fonctionnement du système postural : "la sensation guide l'action"


"Le système postural régularise la posture par un cycle de réflexes qui s’exécutent en 4 phases.

1- La première phase est celle du résultat du système postural: la stabilité et l'adéquation de la posture. Pour évaluer celle-ci, nous allons demander au patient de se tenir debout immobile, yeux ouverts, dans une position de confort et de repos.

Dans cette situation, lorsque le système postural est absolument parfait, nous verrons le patient présenter, de face et de dos, une symétrie corporelle parfaite. De côté, la superposition de la tête, des épaules, du bassin et des pieds sera verticale et sans inclinaison.

2- La deuxième phase du système postural est la composante d’exécution. Elle comprend les muscles qui maintiennent une posture ou exécutent un mouvement. Les muscles possèdent trois caractéristiques : force, souplesse et tonus.

La première composante d’un muscle est la souplesse. Elle se mesure par son étirement maximal lorsqu’un sujet est au repos et sans activité musculaire, ce qui n’est pas le cas en station debout.
Lorsqu’un sujet est debout, ses muscles sont sollicités par le système nerveux à lutter contre la gravité. Donc, lorsqu’il y a une asymétrie de posture en station debout, elle n’est pas le reflet d’une asymétrie de souplesse.

La deuxième caractéristique est la force, qui est mesurée lors d’une contraction musculaire maximale, ce qui n’est absolument pas le cas lorsque le sujet est debout. Donc, lorsque le sujet est debout et qu’il présente une asymétrie posturale, on ne peut l’attribuer à un problème de force.

La troisième caractéristique qui intéresse le muscle est son tonus. Tonus est un mot latin qui signifie «tension». Le tonus correspond à la tension d’un muscle en regard de la stimulation électrique reçu du cerveau. Le tonus n’est pas un phénomène musculaire, mais neurologique. Souvent, les troubles du tonus sont attribués à tord à des troubles de la force ou de la souplesse. Les muscles hyper-toniques seront qualifiés de «raides» et les muscles hypo-toniques de «faibles».

Pour mieux illustrer la particularité du tonus, il suffit de penser à l’effet du stress sur les muscles des épaules. Un stress intense les faits monter, et la relaxation les fait redescendre. Dans ces deux positions, les trapèzes n’ont changés ni de force ni de souplesse, ils ont simplement changé de tonus.
La principale caractéristique du tonus est de changer en une fraction de seconde, ce qui est différent de la force et de la souplesse qui nécessitent un long entraînement pour être modifiées.

Nous avons donc le cerveau qui produit un courant électrique plus ou moins fort, qui va stimuler plus ou moins fort le muscle et changer son tonus, et ce muscle va tirer plus ou moins fort sur les pièces osseuses et ainsi les positionner différemment dans l’espace.
Le posturologue cherchera donc à déceler les dysfonctions du Système Postural par l'analyse de la posture debout. La posturologie, avec ses examens et sa thérapie, s’intéresse principalement à la gestion réflexe du tonus.

3- La troisième phase du cycle de contrôle du système postural est la gestion des réflexes posturaux. Ceux-ci se déroulent à l’intérieur du système nerveux.
Tous les animaux ont un système postural qui leur permet de lutter contre la gravité et de se déplacer au moindre coût énergétique et sans douleur. Toutefois, il y a de fortes différences dans le degré de maturité à la naissance.

Par exemple, les tortues pondent leurs oeufs dans le sable d’une plage et ne les couvent pas. À leur naissance, les bébés tortues doivent rejoindre la mer immédiatement, sinon ils seront victimes des prédateurs. Ils ont donc un système postural parfaitement mature.

On observe la même chose chez les vaches et les chevaux qui doivent être autonomes et capables de se déplacer dès leur naissance.

L’être humain n’a pas un système postural mature à la naissance. D’ailleurs, le nouveau-né humain a le système postural le moins mature de la biosphère. À preuve, il est le seul à ne pas rejoindre le sein maternel par ses propres moyens.

Nous convenons que nos enfants marchent normalement vers l’âge d’un an. Toutefois, cette démarche n’est pas encore optimal et le développement du système postural se fera au fil des ans.
La maturation de ce système se fera environ en sept ou huit années. Les réflexes du Système Postural devront s'acquérir par la pratique, de la même façon que le langage humain. Une fois acquis, les réflexes du Système Postural s'exécuteront seul pour le reste de notre vie, comme la langue maternelle. Cependant, certains des réflexes posturaux pourront mal se développer si l’enfant subit des blessures corporelles qui entraînent un défaut postural pendant sa phase de maturation. La maturation de son système postural fixera, si on peut dire, la mauvaise habitude acquise. Un peu comme l’accent Beauceron est différent de celui de l’Acadie.

Mal développé, le Système Postural fonctionnera à perpétuité dans son mauvais schéma d’exécution. À ce moment, nous devrons procéder à ce que l’on appelle une «reprogrammation posturale».

4- La quatrième phase est la perception posturale par des capteurs, qui ont pour rôle d’informer le système nerveux de la position du corps dans l’espace, par rapport à lui-même et par rapport au sol. Il y en a des millions dans tout le corps.
On appelle ces phénomènes sensitif: la proprioception et l’extéroception . Chaque système a ses capteurs. C’est ce qui permet de régulariser la digestion, la pression sanguine, le rythme cardiaque, la glycémie...

Par la recherche clinique des années '60 et '70, nous avons pu observer qu’il y a trois capteurs qui ont la capacité d’influencer simultanément le tonus de toute une chaîne musculaire. Ils constituent l'extéroception du Système postural et permettent au corps de se situer dans l'espace: le pied, l'oeil et la mâchoire. "


La sensation guide l'action

"Revoyons le fonctionnement général du système postural.

Un patient debout prend une certaine position. Cette position est perçue par les capteurs du Système Postural qui envoient les sensations au système nerveux . Dans le système nerveux , il y a un traitement réflexe de ces informations sensorielles et le cerveau envoie une stimulation électrique vers chacun des muscles du corps, de façon à tirer plus ou moins fort sur les pièces squelettiques et positionner le corps dans l’espace.

La nouvelle position est relue par les capteurs et cette information est réinjectée au système nerveux central qui lui, retourne un nouvel influx aux muscles squelettiques qui repositionnent à nouveau le corps dans l’espace.

Il s’agit essentiellement d’un cycle qui se produit de 4 à 11 fois par seconde, en opération 24 heures par jour, aussi inconscient et automatique que la digestion. Comme la régulation du système de chauffage de notre maison dépend du thermostat, la régulation du Système Postural se fait à partir de ses capteurs.

Le principe le plus fondamental en posturologie est:

“ La sensation guide l’action ”


Lorsque le Système Postural se dérègle, divers symptômes se manifesteront progressivement, allant des douleurs musculo-squelettiques chroniques, à la fatigue inexpliquée et au divers troubles de l'équilibre sans atteinte de l'oreille interne.

Nous nommons l'ensemble de ces signes et symptômes: le Syndrôme de Déficience Postural. "


Vulgarisation par Paul Fecteau (clinique de Posturologie de Quebec)

mardi, avril 18, 2006

108/ Dr Pierre-Marie Gagey


POSTURE ET EMOTION

Plus récemment, à partir des observations de Darwin, Alain Berthoz, psychologue et neurophysiologiste,explique « la posture n’est pas seulement maintien de l’équilibre, elle est aussi expression des émotions »
Des publications très récentes ont montré que d’une part, l’anxiété augmente la surface d’oscillation et également l’excursion du centre de gravité dans le plan sagittal et, d’autre part, que les enfants anxieux ont plus de difficultés dans les tâches d’adresse posturale.
Il est indéniable que les émotions interagissent profondément avec le système postural, nous avons tous en mémoire certaines situations où nous avons été “paralysés” par le trac.


CONTRÔLE POSTURAL ET FONCTIONS COGNITIVES

En 1911, André Thomas avait déjà perçu que la gestion de la stabilité posturale est d’un poids considérable pour le système nerveux central, « si l’homme était obligé de vouloir et de surveiller incessamment son équilibre, son attention serait détournée des phénomènes purement psychiques et ce serait aux dépens du développement et de l’entretien de son intelligence ». Ceci permet peut-être de mieux comprendre les résultats récents sur les troubles cognitifs de jeunes dyslexiques traités par des stimulations posturales visuelles (prismes posturaux) et plantaires (semelles de posture).

Bien que les travaux de Reuven Kohen-Raz4, professeur de psychologie israélien, aient établi depuis 1986 une relation entre posture et maturation cognitive chez de jeunes enfants et les bienfaits d’une rééducation posturale chez les enfants dyslexiques, que par ailleurs un enseignant en éducation physique de l’école parisiennede posturologie, Pascal Bourgeois, ait montré une corrélation entre perturbations posturocinétiques et retard scolaire, ce n’est que très récemment sous l’influence de l’école portugaise de posturologie que nous commençons à suivre des patients dyslexiques en collaboration avec quelques ophtalmologues et orthophonistes.

Mise en évidence du SDP

J’ai montré que plus d’un tiers des patients, venant consulter en Posturologie, présente un SDP.

Il est essentiel de mettre en évidence les véritables SDP. L’histoire médicale de ces patients est parfois très riche et très ancienne ; leurs réactions biomécaniques autant qu’émotionnelles sont souvent intenses. Ils sont fréquemment aggravés par les traitements orthétiques ou prothétiques invasifs (semelles, verres correcteurs, appareils dentaires etc…), voire par les traitements rééducatifs à visée trop mécanique. Ils seront volontiers classés dans la catégorie des patients psychosomatiques voire résistants au traitement…

Avant d’initier une reprogrammation posturale, le posturologue recherchera la présence de zones perturbant la posture du patient au niveau visuel, podal, buccal proprioceptif ou viscéroceptif. En fonction de ses compétences, il traitera la ou les zones parasitant la posture ou adressera son patient à un spécialiste.

Mais la communication entre thérapeutes est parfois difficile, car chaque profession, voire chaque école possède un discours et une vision des choses particulière, centrés sur sa zone d’intérêt ou son entrée posturale privilégiée, dont découle un vocabulaire spécifique. Aussi la posturologie en développant un langage clinique postural simple veut elle permettre à des spécialistes de diverses régions corporelles de véritablement communiquer entre eux.

Elle propose une grille commune d’interprétation des dysfonctions posturales actuellement adoptée par des dentistes, des médecins, des kinésithérapeutes, des ostéopathes et des podologues, et qui permet une analyse globale de l’individu par l’évaluation de l’état d’activité de son tonus postural, grâce à des outils cliniques simples et validés. L’objectif étant aussi d’ouvrir une collaboration entre les orthophonistes et les posturologues…

Dr Pierre-Marie Gagey,
président fondateur de l’Association française
de posturologie, Paris (75)


source et intégralité de l'article
http://www.posturologie.asso.fr/
publication Orthomagazine numero 54 sept/oct 2004

mardi, mars 28, 2006

107/l'école de Lisbonne pour traiter la dyslexie

Touchés au-delà de la lecture

C'est l'école portugaise de Lisbonne qui, depuis 25 ans, affirme que les enfants dyslexiques souffrent d'un défaut de la proprioception. " La proprioception, c'est ce 6e sens qui nous donne la perception de notre propre corps et le situe par rapport à son environnement ; il fait la synthèse de toutes les informations sensorielles qu'il transmet au cerveau afin que celui-ci transmette aux muscles un ordre en conséquence.

Dans ce mécanisme les yeux et la posture sur les pieds sont fondamentaux ", explique le Dr Pichon, ophtalmologue à la retraite du CHU de Dijon, et qui s'est spécialisé dans cette approche originale de la dyslexie.

Patrick Quercia, ophtalmologue beaunois, et le professeur Robichon, neurophysiologiste à l'université de Dijon, travaillent depuis deux ans de concert, pour que caution scientifique soit apportée à ce que l'expérience clinique portugaise a déjà mis en évidence.

Leur rapport, rendu il y a quelques mois, confirme que tous les enfants dyslexiques présentent ce " syndrome de déficience posturale " (SDP) qu'occasionne une déficience de la proprioception. Celui-ci se diagnostique aisément, pour peu que l'on se livre à l'examen approfondi que bien souvent les ophtalmologues ne peuvent se permettre d'accomplir.

" Les sujets ont des contractions et des points douloureux, que leur provoquent de trop fortes tensions musculaires ; la coordination de l'œil à la main est déficiente, ils n'accommodent pas, ne convergent pas (1), sont mal campés sur leurs jambes et ont des problèmes d'équilibre, entre autres. La rotation de la tête, l'écriture, l'articulé dentaire sont aussi examinés ", décrit le Dr Pichon.

Rééducation posturale

Le traitement de la dyslexie est classiquement dévolu aux orthophonistes et psychologues. " En stimulant ainsi le cerveau, on parvient à surmonter le handicap, mais les enfants retombent dès qu'ils ne sont plus suivis, et cela dure des années et des années.

" A ce traitement l'école de Lisbonne a substitué avec succès un traitement de la proprioception dont la simplicité paraîtra presque suspecte. Il repose sur la prescription de lunettes à prismes (voir dessous ), assortie d'une rééducation posturale autant que linguistique. "

Les enfants soignés de cette façon peuvent reprendre un rythme scolaire normal en trois à quatre mois, et cela définitivement ", affirme Pierre Pichon. " Le succès de l'opération exige pourtant une coopération de tous les praticiens.
Les séances d'orthophonie sont nécessaires pendant quelques mois pour que l'entant rattrape son retard scolaire ; et les parents doivent veiller à ce que l'enfant respecte ses exercices de reprogrammation posturale, destiné à installer le mécanisme de proprioception. Dans ce sens, un podologue ou un orthodontiste peuvent être amenés à agir en complément. Au bout de quelques années, l'enfant pourra même se passer des lunettes ".

Une méthode dont le Dr Pichon avait eu vent sur Internet, et qu'il avait découverte en congrès à Lisbonne. Il y a quelques années, un congrès s'est tenu à Beaune afin d'informer les ophtalmologistes français.

Une quinzaine seulement en France, a choisi de poursuivre dans cette voie en diagnostiquant et en traitant le syndrome de déficience posturale à l'œuvre dans la dyslexie.

Joséphine BATAILLE

1) L'accommodation est cette fonction qui permet à l'œil de " zoomer " pour voir de près après avoir regardé à distance. Les yeux qui convergent normalement suivent jusqu’à loucher une pointe qui se rapproche jusqu'entre les deux yeux.

Des verres à prismes

Qu’elle soit d’origine centrale ( le cerveau ) ou périphérique, la dyslexie se caractérise dans tous les cas par un dysfonctionnement périphérique : celui de la proprioception. Les prismes dévient la lumière ; ils modifient donc la direction du regard et agissent par là même, sur la tension des muscles oculaires.
Porter des verres à prismes rend donc possible une synthèse proprioceptive correcte, et de nouvelles commandes cérébrales ; les muscles qui se contractaient indûment se relâchent, jusqu’au bas du corps. A peine l’enfant n’a-t-il pas mis ses lunettes que disparaissent tous les symptômes décrits.
Sur la monture d’examen la spécificité des verres à prismes passe inaperçue. Les lunettes de vue se distingueront en réalité par un montage spécial, cintré, et une forte inclinaison ( 15° environ ). Pour chaque verre, il faut compter 20 euros de plus qu’un verre normal.

source de l'article sur le site de l'APEDYS
http://www.apedys.org/dyslexie/article.php?sid=337

mardi, février 14, 2006

106/ Gymnastique proprioceptive en images

LE BALANCO
un jeu pour l'amélioration des capacités de coordination, d’équilibre et de la condition physique en général
Par le Prof. Dr Jörg Bielefeld, Institut des sciences du mouvement et du sport de l’Université de Flensburg/D.

Le Balanco est un produit de haute qualité pour l’amélioration ciblée des facultés de coordination du mouvement et de la psychomotricité sensorielle en général en considérant en particulier l’équilibre. Par le travail de la mobilité, la condition physique sera également bénéficiaire.
Le Balanco a été développé sous contrôle scientifique, garant de la qualité de l’apprentissage de la mobilité très varié et particulièrement motivant.

Le Balanco est un outil essentiel dans tout approche "psychomotricielle" et thérapeutique, ceci également en rééducation et dans l’entraînement sportif (par ex. pour le snow board, le surf, le ski, la gymnastique, etc.)

Le Balanco, utilisé comme appareil de fitness global, améliore les facultés de mobilité, la concentration et les réflexes et diminue de ce fait les risques d’accidents domestiques. D’autres effets bénéfiques : une meilleure posture, un renforcement de la voûte plantaire et un étirement du tendon d’achille.

Le Balanco est indiqué (selon les buts recherchés et éventuellement avec de l’aide) pour les enfants dès 3 ans, les jeunes, adultes et également personnes âgées , ceci en l’absence d’atteintes graves aux facultés d’équilibre et de mobilité (hanches, pieds).


Cliquez ici pour acceder au site internet

dimanche, décembre 25, 2005

01 JANVIER 2006 : Posturothérapie vous souhaite une

dimanche, décembre 18, 2005

105/ Influence des problèmes de posture sur l'echec scolaire


Interrelations entre les problèmes de posture et les apprentissages scolaires fondamentaux de la lecture et du français chez l'élève de CE2.
P. BOURGEOIS
Laboratoire de sciences et motricité de l' ILEPS

"Nous nous sommes intéressés aux différents handicaps cognitifs associés à une étiologie posturale et notamment l'influence de celle-ci sur l'échec scolaire (redoublement, réussite scolaire, apprentissage de la lecture et du français) .

Une analyse des publications de ces 20 dernières années sur les relations entre le contrôle postural et les fonctions cognitives supérieures comme l’intelligence révèle des résultats contradictoires, à partir de méthodologies très différentes (Kohen-Raz, 1986)(5). Ce qui nous amène à rester circonspect et prudent.
Toutefois, sans avoir établi des rapports de causalité directe, nous avons montré que l’influence d’une étiologie posturale (définie à partir d’une étude clinique) était un des facteurs qui accroissaient très fortement le taux de redoublement de la population de sujets collégiens posturalement anormaux (PAN), 66.3 % + 8.7 de redoublement pour 30.2 % + 4.4 chez les sujets posturalement normaux (PN) (Bourgeois, 1988, 1994, 1996) (2).

Une étiologie posturale continue à aggraver considérablement ce taux de redoublement chez les jeunes lycéens garçons. Par contre, l’influence de ce facteur physiologique sur l’échec scolaire semble maîtrisé par les jeunes filles lycéennes (Bourgeois, 1996) " voir le résultat de l'étude fig.1 sur l'article original

Nous avons suivi notre population devenue étudiante à l'ILEPS afin de cerner, au plus près les multiples variables des raisons de cet échec scolaire.
Il nous est apparu judicieux de la tester sur ses apprentissages en lecture rapide et en lecture sélective (1997) (3).
Il en ressort une corrélation directe entre l'efficacité scolaire et l'efficacité de la lecture rapide et/ou sélective.
Il semble que les jeunes filles PAN compensent mieux leur handicap postural en adoptant des stratégies différentes de lecture (meilleure lecture sélective et meilleure lecture intégrale) les rendant les plus efficaces (80 % de compréhension à une vitesse de 67000 signes/heure). Tandis que les garçons PAN s'enfoncent davantage encore dans l'inefficacité (65 % de compréhension à une vitesse de 62600 signes/heure).

Ainsi on peut considérer que les problèmes liés à la posture viennent catalyser les nombreux facteurs de la non réussite scolaire.
Par contre un élève (notamment fille) "tourné/incité" à réussir scolairement peut surmonter, au moins au niveau cognitif, son handicap postural.

Si ce multi-handicap semble peser comme un facteur aggravant l'échec scolaire de la 6è à la terminale, qu'en est-il au moment où se mettent en place des stratégies d'équilibre et lorsque les capacités d'équilibre de l'enfant (7-8 ans) sont diminuées (Assaiante, 1999) (1) ?
Qu'en est-il de l'efficacité scolaire dans ce même stade de maturation lorsque l'enfant construit et stabilise ses apprentissages fondamentaux (la lecture, la lecture-écriture et le français) ?

Nous vous présentons la première partie d'une étude longitudinale de 3 ans menée sur 242 élèves dans onze classes de CE2 en école primaire (8-9 ans, 123 garçons et 119 filles parmi six classes en milieu favorisé et cinq en milieu défavorisé) où nous cherchons à mettre en relation les résultats obtenus par les enfants en Posturologie et leurs évaluations dans les apprentissages fondamentaux en début et en fin de CE2.

Quatre tests cliniques exécutés debout les yeux fermés (les tests de piétinement de Fukuda en tête neutre et rotations nucales, le Romberg postural et le profil de Barre) et une étude stabilométrique (réalisée debout sur une plate-forme, les yeux ouverts puis les yeux fermés) ont été effectués systématiquement par chaque enfant afin de révéler ou non une éventuelle étiologie de la posture.
Nos résultats sont comparés aux normes cliniques et stabilométriques (1985) de l’Association Française de Posturologie (Gagey, 1999) (4).
Nous avons défini comme, Posturalement normaux les enfants qui présentent aucune asymétrie hors norme aux différents tests cliniques et Posturalement anormaux ceux qui ont au moins deux réponses hors normes.

ous avons recueilli les résultats des Evaluations nationales en Français et Mathématiques passés en début de CE2. Huit mois après, nous avons enregistrés le même jour: les tests cliniques, les tests de lecture rapide et d’identification de mots (prenant du sens dans un contexte linguistique ou non) à partir d’un logiciel de reconnaissance (CAVIAR).

Nous enregistrons des différences significatives entre nos populations dans les divers types de lecture.
Nous retrouvons également ces tendances au travers des évaluations nationales de début de CE2 en français, des tests de lecture rapide-compréhension, de lecture- hypothèse et de lecture identification de mots contextes proposés par un logiciel informatique (Caviar) en fin de classe de CE2.

A titre d'illustration de nos nombreux résultats nous vous proposons ci-dessous les différences obtenues par les garçons PN et PAN en milieu défavorisé. (voir le résultat de cette étude fig 2 sur le document original)
PN = sujets posturalement normaux
PAN = sujets posturalement anormaux

Document original et source

mardi, décembre 06, 2005

104/ LIVRE : le système stomatognathique

Concept odontologique
Concept ostéopathique
Jean Pierre AMIGUES
Parution septembre 2004


Cet ouvrage s’adresse plus particulièrement à l’ostéopathe, à l’odontologiste et à l’orthophoniste


Préface
Pendant longtemps, la sphère manducatrice intéressait la seule compétence du chirurgien dentiste, et la prise en charge des dysfonctions de l’appareil manducateur relevait du seul monopole de quelques praticiens occlusodontistes spécialisés dans un domaine relativement obscur et marginal.

Il semble vain, prétentieux et même mégalomaniaque aujourd’hui de penser que des pathologies comme les dysfonctions cranio-mandibulaires dont l’origine est de toute évidence pluri- factorielle puissent être le domaine réservé d’une seule profession.
La prise en charge multidisciplinaire paraît indispensable et justifiée pour apporter des réponses aux perturbations de l’unité physique, biologique, et psychologique de l’être humain.

La dialectique entre diverses spécialités médicales est parfois difficile et source d’incompréhension.

Jean Pierre AMIGUES a fait partie d’une équipe soignante au service d’occlusodontie de la Faculté de Chirurgie Dentaire de TOULOUSE ou chacun a appris le langage et la problématique d’autrui.

L’intégration au sein de l’équipe soignante d’un ostéopathe au même titre qu’un médecin posturologue, qu’un orthoptiste, qu’un podologue et bien évidemment d’un occlusodontiste semble indispensable afin d’efficacité accrue de nos diverses thérapeutiques.

L’ouvrage de J.P. AMIGUES apporte une pierre supplémentaire à la nécessaire approche holistique de la dysfonction, il intéressera particulièrement les ostéopathes désirant approfondir leurs connaissances en " occluso-ostéopathie " mais également tous les occlusodontistes qui comme moi, pensent que le " local " est souvent " général " à condition que l’on se donne les moyens de le voir.
André DARTHEZ
Responsable du Diplôme Universitaire d’Occlusodontie
Responsable de l’enseignement de l’Occlusodontie
Faculté de Chirurgie Dentaire de TOULOUSE
Rôle de la respiration nasale dans la thermorégulation de l’encéphale

Extrait du sommaire
Préface
Préambule
Le système occlusal
Biomécanique du système occlusal
Dysmorphisme de la base du crâne
La langue
La lordose cervicale
Pathologie du système occlusal - terminologie
Pathologie du système occlusal
Etude radiologique
Traitements odontologiques
Diagnostic et traitement ostéopathique
Mise en place d’un protocole d’examen commun à nos différentes professions
La compréhension du système sutural associé au concept de Sutherland tenant compte des travaux de Lebourg puis de ceux de Delaire, conduit le praticien à sortir de la bouche pour équilibrer le système stomatognathique.
La langue est un des meilleurs outils de l’orthodonsiste
Au cours de la croissance, l’ostéopathe devra surveiller le bon état de la courbure cervicale.
Les techniques ostéopathiques, associées aux techniques orthodontiques permettent, à la fois, une fficacité sur les zones de compression et une action sur l’équilibre
crânien.

Un système analyseur, un sytème intégrateur, un système décideur, ces diverses fonctions s’effectuent au niveau du complexe sensitif du V qui s’étend depuis le mésencéphale jusqu’aux premières racines C1, C2, C3. (fig. 65)

Cette observation nous a conduit à prendre en compte l’importance de notre action au cours certaines manipulations cervicales en particulier celle de type SAT, en effet, aux vues d’observations cliniques, nous avons constaté l’importance de l’état de la lordose ecrvicale sur l’occlusion, l’oculomotricité et l’équilibre postural.
Nous avons pu observer certaines réactions sur les territoires des autres nerfs crâniens.

Relation du trijumeau avec le système postural
Le trijumeau est impliqué dans le contrôle postural, une étude de Gangloff et Perrin a montré qu’une anesthésie tronculaire du nerf mandibulaire perturbait la posture des sujets testés.
Le département de neurobiologie de l’Université d’Harvard – Boston ont démontré
l’existence chez le rat, de projections collatérales sur le colliculus supérieur, la substance grise, les noyaux supra optique

Relation du trijumeau avec les muscles du cou
Il existe une convergence entre les afférences trigéminales et cervicales. Déjà en 1986 Bossy avait fait la relation entre les noyaux du trijumeau et les quatre premiers nerfs cervicaux. A la même époque Dung fait une publication sur les points d’acupuncture et le plexus brachial, ou il parle des relations avec le nerf trijumeau. Plus près de nous, Piovesan, Kowacs, Oshinsky ont montré que le nerf trigéminal recevait des informations sensitives de la partie antérieure de la tête, de l’ensemble des nerfs occipitaux et des racines supérieures cervicales. Les informations nociceptives provenant desterritoires du trijumeau et des nerfs cervicaux, activent les neurones du noyau codal qui arrive jusqu’à C2 et le noyau cervical latéral dans la zone dorso latérale cervicale.

Relation du nerf trijumeau avec l’ensemble de la moelle épiniere
Ruggiero a fait une importante découverte en démontrant que le noyau spinal trigéminal se projetait sur toute la longueur de la moelle épinière. Cela pourrait expliquer l’existence de certaines lésions descendantes ou montantes. En 1992 Wang, Xu, Qin et Martin du département de neurobiologie du collège de médecine de Columbus
démontre les relations de l’ensemble trigéminal avec la moelle lombaire et cervicale .

A Marseille en 1995, les travaux de Vinay Cazalets et Clarac mettent en relation les motoneurones lombaire et les afférences trigéminales
Les pertes de la lordose cervicale - analyse de Rocabado
Utilisation des différents
appareillages
Signe d’hyper activité trigéminale
Chez des enfants qui ont encore leur denture lactéale, si nous sommes en présence d’un blocage canin, d’articulé inversé, un meulage sélectif est demandé à
l’odontologiste.

Ont participé à l’élaboration de cet ouvrage
Professeur Francis Hartmann,
La clarté de votre enseignement, la rigueur de votre recherche nous ont conduit vers la connaissance du versant neurologique du système stomatognathique et de là, à la compréhension de la neurologie fonctionnelle dans la pratique ostéopathique.

Docteur André Darthez, Responsable du Diplôme Universitaire d’Occlusodontie Responsable de l’enseignement de l’Occlusodontie Faculté de Chirurgie Dentaire de Toulouse, Vous avez gardé dans votre enseignement l’approche ostéopathique de cette région. Vous nous avez gardé ouvert votre service.

Docteur Dominique Cadet, Depuis vingt ans nous oeuvrons à trouver un dialogue constructif entre nos deux métiers. Nous avons pu expérimenter l’efficacité dans l’association de nos deux pratiques.

Madame Roseline Lalauze-Pol, Ostéopathe mROF, votre connaissance sur le crâne du nouveau-né nous a particulièrement aidé, vos conseils nous ont été précieux.
Monsieur Henri-Jean Rigaud, Ostéopathe mROF et Monsieur Arthur Calemard, Ostéopathe mROF, vos corrections, nos discutions nous ont permis d’affiner l’approche ostéopathique de cette région.

Monsieur Jean Claude Lafabrie Ostéopathe mROF pour ses critiques pertinentes.

Madame Véronique Méric, Madame Gyslaine Blanco
Orthoptiste Grâce aux échanges que nous avons eu au cours de nos études communes, vous nous avez apporté les précisions indispensables à la compréhension de votre pratique.

Monsieur Amer Safieddine, Orthophoniste, vous nous avez fait comprendre l’importance de la langue dans l’approche du système stomatognathique.Un grand merci ...

Professeur André Lubespère, ancien Chef de Service d’Occlusodontologie de la Faculté de Chirurgie Dentaire de Toulouse. Vous avez été précurseur en ouvrant il y a plus de vingt ans votre service à la pratique de l’ostéopathie.

Professeur Jean Pierre Relier, au cours de nos diverses rencontres, vous nous avez permis de comprendre l’importance à prendre très rapidement en charge les nouveaux nés.Je ne saurais oublier le personnel de la bibliothèque de Médecine de Toulouse qui m’a aidé dans mes recherches.

sources : http://www.livres-medicaux.com/livres/?id=00000879